Claude Van Bissij (1510)
Métadonnées Lettre de grâce de Claude Van Bissij (juin 1510) Archives générales du Royaume, Conseil de Brabant, 635, F.121R ° -123R ° Transcrit par Claudia Crivisqui French Transcription Original Transcription moderne F.121R F.121V-122R F.122V-123R [F.121 R °] Rémission de Dootslage Maximilian par la Gr[courant alternatif]e de dieu Esleu Empereur tousjours auguste Roy de G[est]Manie de Hongrie de Dalmatie de Croatie E[t]c. Et charles par la mesme gr[courant alternatif]et Archuddz D Aust[inquiétude] prince d espaingnes des deux cecilles de Jher[USA]je[e]moi[t]c. Ducs de bourg[viens]E le loth[c'est à dire]R de Brab[fourmi] De Stier de Karente de Carniole de Lemb[Ourg] préoccupation[Ourg] et de gheldres. Contes de flandres de habsb[Ourg] Le Tyrol de Farrette de Kieburg d Artois de Bourg[viens]et palais Hayn[un]U de holl[Esprit] La cellule[Esprit] de namur et de zuytphen marcquis du saint empire et de burgauw [F.121 V °] Lantgreves D Elsace. Seign[UE]rs de frise des marches d esclavonie de portenauw de salins et de malines. Savoir faisons a tous p[rese]ns et advenir Nous avoir receu l umble supplication de Claude s[forcidentif] de bissy et benedictus le sauvaige son servite[u]r [escroquer]dix[fourmi]. Co[m]ment le xvije jour du mois de juing lesd[c'est] suppl[iant] le s[forcidentif] de fallaix Jaques de licques, loys de Renel et leurs complices en n[pas]re ville de brutxelles p[ar]tirent du soir e[n]Viron xj ou xj hiUres de l dud[il] fallaix en intention de aller passer temps en la maison d une fem[m]E Publiq[ue] q[ue] l en dit la grande hollandoize lez les estuves du pollepelle et venans devant lad[ite] maison hurterent a la porte dicelle et requirent y entrer. Un quo ed[ite] hollandoize respondi qu ilz n y entreroient et lesd[c'est] se soulager[fourmis] Dirent Q[ue] ne pas ro[m]Peroient Ilz Lad[ite] porte et po[ton] Quel f[air]Et ils l'ont approché, mais ils ont entendu certains compagnons du[ite] maison q[ui] monterent en hault lesquelz tost apres on aucun d eulx jetterent pierres aprez iceulx remonstr[fourmis] et feirent leur effort de les touchier et bleschier. A L OCC[mais]on de quoy ung no[m]me Tristram serviteur dud[il] s[eigneu]r de fallaix s avanca donner ung cop de pit contre lad[il]e porte sans la rompre et lors led[il] s[eigneu]r de faillaix recouvra contre lad[il]et portes q[ui] estoit coppee p[ar] le mylieu et l entreouvrit de sorte q[u] cancer[m]me en se mectans sur ses mains y povoit entrer. S y s ava[n]CA LED[il] Loys de renel et y entra et y trouva ung des [com]paignons de dedens jay descendu po[ton] Deffender Lad[il]et les portes de Lequel PO[ton] Quel f[air]Et le coup d'État Rua ung apprend LED[il] Renel lequel il failly et lors led[il] Renel pour sa seurete de sa p[est]fils[n]e rua apres l autre et le toucha mais il ne scet en quel lieu et lors l escrya led[il] compaignon disant mons[eigneu]r l seiier p[ar]donnez moy, mais en ce disant il empoigna led[il] Renel P[ar] le coullet, q[ue] lors led[il] Renel po[ton] Sûrement CO[m]moi des[nous] l embracha et le jetta sur ung bancq le compaignon se releva et de rechief sal sailly ou col dud[il] Renel et lors led[il] Renouveler [F.122 R °] pour s en deffe[ndre] luy donna aincoires ung coup de dage sans bo[n]pas[dans]t aussy savoir en quel lieu. Ce compaignon lors q[ue]rant s enschaper sailly de la maison et le rencontra le s[eigneu]R de Lisques Lequel Aiant Oy le Deh dette de Reel et non Savoit Co[m]me il luy estoit, donna a ce compaignon un coup de rapierre. Renel meu de chaleur monta en hault pour savoir q[ui] estoient les aultres q[ui] leur avoie[n]t jette de pierres et trouva ung aultre compaignon avec trois fe[m]mes co[m]munes auquel led[il] Renel se p[ar]forca donner de sa daghe a quoy il failly au moyen de ce q[ue] le compaignon se jetta le val de la montee et le rencontra le s[eigneu]r de licques quy rua apres luy ne scet s il le toucha et puis le trouva le s[eigneu]r de fallaix, lequel luy rua deux coupz de taille de sa dage et ung coup d estocq sans savoir a la verite s il le blescha ne quel endroit, et ainsy q[ue] dirigé[il]Claude de Byssy Suppl[géant] pensoit entrer en lad[il]e maison, le p[concernant]Myer compignon q[ui] avoit este blesche le hurta si rudeme[n]t quil se desmarcha deux ou trois pas, et q[ue] dirigé[il] compaignon mesmes en tumba et ne luy feist led[il] bissy riens mais entra lad[ite] maison et venant aux degrez po[ton] Suyr les[nous] Non[m]mez trouva le second desd[c'est] Compaignons Q[ui] le requist le laisser passer, quel q[u je]l feist puis rencontra ce [com]Paignon a mené[il] benedictus le sauvaige serviteur dud[il] bissy[géant] lequel sembl[ABL]em[dans]t le laissa passer et tost apres entendirent le s[eigneu]R remontr[fourmi] q[ue] l ung de ce compaignons bleschiez nom[m]E est[un]Nin de l'hôte de l'hôte Deux poches[il] Bruxellles t[est]mina de vie p[ar] Mort ne led pas[il] se soulager[fourmi] et son s[est]viteur ont este et sont amerem[dans]t déplaisant. Et doubtans rigeur de justice se sont absentez de n[pas]rouge[ite] ville de bruxelles et pays de brab[fourmi] ou ilz n ozeroient retourner. Ains conviendroit aud[il] s[eigneu]r de bissu laisser ses parens et amis et aussy a son grant regret n[pas]re s[est]plus[m]me il dist [F.122 V °] Je sais[tr]grain[courant alternatif]e ne luy est sur ce imp[ar]tie et au d[il] benedictus son serviteur, dont attendu ce q[ue] dist est et q[ue] p[ar] dégoûtant et non une propoz pour Deliberre LED[il] meschief est advenu et q[ue] en autres choses jusques a ores les susd[c'est] suppl[iant] sont bien re[n]nomez et n ont ont co[m]Mon Cas Distingled. Ils nous ont tres humblem[dans]t supplié et requis. Pour ce est il q[ue] nous ces choses [escroquer]Sideres AUSD[c'est] Claude S[eigneu]r de bissy et benedecitus sauvaige son serviteur suppl[géant] Plier un leur[il]et demander. Avons ou cas dessusd[il] Assez des rames et P[ar]donation, quittons remettons et [par]faire[n]nons de gr[courant alternatif]et esp[eci]Al P[ar] ces p[sérieux]tes le cas et homicide dess[nous] declaire ensemble toute peyne amende et offence corporele c[ri]minele et civile en quoy p[ou]r raison et a l occasion dicelluy cas ilz pevent avoir offence et estre encourrus e[n]vers nous et justice et les avons quant a ce remiez et restituez, remettons et restituons a leurs bonne fame et renom[m]de …